mardi, mars 29, 2011

L'agence et l'annonceur, part I

Je n'ai jamais beaucoup aimé le qualificatif d'annonceur.
Ça me rappelle un peu les chirurgiens dans les couloirs en train de parler d'un tibia ou d'un foie pour désigner un patient, pendant que les aides-soignants parlent eux du 12 ou du 3 (n° de chambre). Personne à l'hôpital ne parle de Mme Machin ou de Mr Truc, et je crois que le résultat en est parfois qu'on ne considère jamais dans cet endroit -l'hôpital- que le malade est une personne entière (dans une vision holistique).
Quand j'entends (ou que je lis) les agences utiliser le mot annonceur pour désigner une entreprise, je me dis invariablement que cette vision nécessairement tronquée ne peut produire de bons résultats, ni à moyen ni à long terme.

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