PC impact nous informe dans un billet du 28 novembre 2007 de la dernière initiative de Google qui a décidé "d'investir massivement dans l'aventure des énergies renouvelables, à grands coûts de rachats d'entreprises du secteur". L'initiative baptisée "Renewable Energy Cheaper Than Coal" résume l'ambition de Google : produire de l'électricité moins cher qu'avec le charbon, à base de solaire, de géothermie et d'éolien. Sensibilisé au sujet par l'énorme consommation de ses serveurs, le combat de Google contre le réchauffement planétaire est donc lancé.
Est-ce la simple mise en pratique de sa devise, "Don't Be Evil", qui incite Google à se lancer dans le combat écologique ? Ou bien de façon plus prosaïque, espère-t-il anticiper les conséquences de son implacable croissance et de l'aberration énergétique à laquelle cette irrésistible ascension le conduit tout droit ? L'ambition de parvenir d'ici seulement quelques années -et pas dans 30 ou 50 ans- à une production d'électricité "verte" permettra sans doute de contrer toute intention malfaisante envers le géant de l'Internet, si d'aventure on le tenait pour responsable du réchauffement de la planète. Et au rythme où il installe ses serveurs et affiche ses ambitions de diversification, parions que sa consommation électrique risque de devenir visible, même vue de la lune. En prime, Google s'offrirait une réduction de sa facture de consommation. Il passerait alors pour un acteur engagé du développement durable et cet engagement lui donnerait l'occasion de se diversifier hors des technologies de la communication.
Au final, beaucoup d'avantages et peu d'inconvénients pour une entreprise qui a les moyens de ses ambitions : Google capitalisait avant la crise des subprimes plus de 250 milliards de $ ! (mais aujourd'hui moins de 150...)
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